Titre : |
Guérir en nanos |
Type de document : |
document multimédia |
Auteurs : |
M. Dalaise, Auteur ; M. Dalaise, Metteur en scène, réalisateur |
Editeur : |
Meudon : CNRS Images |
Année de publication : |
2007 |
Accompagnement : |
1 DVD vidéo (00:15:00) : couleur, sonore |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
DVD
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Mots-clés : |
Nanotechnology biomedical applications Nanotechnology |
Index. décimale : |
DVD |
Résumé : |
L'irruption des nanotechnologies dans le domaine biomédical a permis d'approfondir les recherches sur la vectorisation des médicaments, c'est-à-dire l'administration spécifique de la dose nécessaire de substance active au niveau de l'organe, du tissu ou de la cellule visé. Le principe actif du médicament est enfermé dans un nanovecteur à une échelle impensable jusque-là, 10 à 20 millionièmes de millimètre. Ainsi protégé, le médicament peut voyager dans le système vasculaire. Patrick Couvreur, directeur du laboratoire Physico-chimie, pharmacotechnie, biopharmacie du CNRS, explique l'évolution des recherches sur les nanovecteurs. Ses propos sont illustrés par des animations en 3D. Gilles Avenard, directeur de la Start-up Bioalliance Pharma évoque quant à lui les premières applications réalisées pour traiter le cancer du foie.
Les nanovecteurs de première génération les plus courants sont des liposomes, petites sphères creuses formées de lipides biodégradables. Injectés dans le sang, ils sont vite reconnus et « signés » par des protéines nommées opsonines. Les macrophages du foie ainsi alertés captent ces éléments exogènes. Ce phénomène permet de traiter essentiellement les pathologies hépatiques.
Pour que le médicament puisse traiter d'autres organes, il faut empêcher l'opsonisation, la fixation des opsonines. Pour cela, les scientifiques ont eu l'idée de greffer des polymères hydrophiles, appelés polyéthylène glycol, sur ces nanovecteurs de deuxième génération. Rendus ainsi furtifs, ces derniers passent le barrage des macrophages et atteignent d'autres tissus malades. Enfin, les derniers nanovecteurs à l'étude sont capables de cibler le tissu malade grâce à des molécules placées au bout des polyéthylènes glycol, qui reconnaissent les récepteurs de la cellule infectée ou cancéreuse. |
En ligne : |
http://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=1833 |
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